Osez : engagez-vous et soyez audacieux !

Goethe engagement - Murray« Tant qu’on ne s’est pas fermement engagé, il y a l’hésitation, la possibilité de recul ; toujours l’inefficacité.

Dans toutes les démarches d’initiative (et de création) gît une vérité élémentaire, dont la méconnaissance tue dans l’œuf d’innombrables idées et de superbes projets : au moment où l’on s’engage pour de  bon, la providence se met en marche de son côté.

Il se produit toutes sortes de choses favorables qui, sans cela, ne seraient pas arrivées. Une kyrielle d’événements découlent de cette décision, qui suscitent en votre faveur toutes sortes d’incidents, rencontres et aides matérielles intempestifs dont nul n’aurait rêvé bénéficier.

J’ai appris à apprécier avec un profond respect un des vers de Goethe* :

« Quoi que vous puissiez faire ou que vous rêviez de faire, faites-le.
L’audace a du génie, de la puissance et de la magie. »

*Ces vers font partie de l’oeuvre « Faust ».


W.H Murray — « The Scottish Himalayan Expedition » – 1951

murrayscottishhimalexpedchdj« …Until one is committed, there is hesitancy, the chance to draw back, always ineffectiveness.

Concerning all acts of initiative (and creation), there is one elementary truth the ignorance of which kills countless ideas and splendid plans : that the moment one definitely commits oneself, then providence moves too.

A whole stream of events issues from the decision, raising in one’s favor all manner of unforeseen incidents, meetings and material assistance, which no man could have dreamt would have come his way.

I learned a deep respect for one Goethe’s couplets :

Whatever you can do or dream you can, begin it.
Boldness has genius, power and magic in it ! »

Oser, c’est vivre !

Zone de confortSe sentir exister pleinement passe par bousculer nos repères, nous confronter à la nouveauté et grandir de nos apprentissages.
Pour retrouver l’estime de soi, se sentir satisfait, on ne peut faire l’économie d’aller se frotter à des situations qui nous mettent en déséquilibre et nous font parfois peur.
Derrière la peur, il y a la joie de se découvrir capable, le constat que nous sommes plus grand, plus créatif, plus audacieux que ce que nos croyances et limites nous font imaginer bien souvent.
Oser, c’est vivre !

Vouloir et action – Irvin Yalom

« Savoir et ne pas agir équivaut à ne pas savoir du tout. »

« En soi, la conscience de la responsabilité ne va pas de pair avec le changement; elle constitue simplement la première étape du processus de changement. (…) un patient qui prend conscience de sa responsabilité pénètre dans le vestibule du changement. (…)

Pour changer, le sujet doit d’abord assumer cette responsabilité et s’engager à une forme d’action. Le mot lui-même exprime cette capacité : la responsabilité en soi se définit comme l’aptitude à répondre.

La psychothérapie vise le changement, changement thérapeutique qui doit s’exprimer par des actions, non pas du savoir, de l’intention ou du rêve. »

« Thérapie existentielle », de Irvin Yalom, ouvrage paru en 2008 chez Galaade Éditions.

Décider : s’engager pour soi

Tout changement demande de s’engager.

Je ne peux pas espérer me sentir bien, en accord avec moi-même, si je ne mets pas en chemin pour cela.

Poser un acte concret, aussi minime soit-il, c’est déjà affirmer mon intention et commencer à me donner les moyens pour me rendre la vie plus belle.

Un pas après l’autre, c’est ainsi que l’on marche…

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Page Facebook d’Isabelle Padovani

Trois questions essentielles à inscrire sur ma carte routière :

  • Qu’est-ce qui est ?
  • Qu’est-ce que je veux ?
  • Qu’est-ce que je fais ?

Autrement dit, voici le balisage à suivre :

  • Regarder la réalité avec honnêteté.
  • Éclaircir mon besoin et/ou désir par rapport à ce que je vis : quel est le décalage entre ma situation présente et mon aspiration profonde ?
  • Me mettre en mouvement, oser poser une action concrète, le premier petit pas qui me permet d’avancer en direction de la satisfaction de mon besoin ou de la réalisation de mon désir.

Et emprunter enfin un chemin qui me ressemble !

 

Psychothérapie : Amour et présence

Risquer la traversée vers soi, y être ensemble, c’est tisser à deux voix le pont qui mène à la clarté et à la connaissance, et avec elles, c’est tout un monde de possibles qui peut s’ouvrir et permettre une nouvelle liberté.

Se sentir accueilli dans la présence l’autre, se sentir regardé, parfois pour la première fois, donne au cheminant en thérapie l’appui nécessaire pour embrasser la vérité sur lui-même et apprivoiser les contraires et contrastes qui le font humain, les rires à gorge déployée, autant que les peines qui mettent à terre.
C’est parce que nous sommes si semblables, toi qui viens me voir, et moi qui prépare ta venue, bousculés et surpris par les mouvements de vie, meurtris par tout ce qui nous laisse sans voix, que nous pouvons nous re-connaître – nous connaître à nouveau – l’un et l’autre miroirs de la profondeur sensible que nous sommes.