La Journée du ventre, 2e édition !

Il est maintenant admis partout que le ventre est notre deuxième cerveau.
À ce titre, il est donc l’un de nos principaux alliés dans la recherche d’un bon équilibre et à l’écoute de notre bien-être.

JourneeDuVentre-Logo-Home-450Cette journée atypique, 2e du genre, aura lieu en région bordelaise, le 28 septembre prochain.
Elle est à l’initiative de Wim Ellul, artisan-masseur qui porte une attention toute particulière au ventre. Presque une attention amoureuse, c’est dire

Une occasion unique pour prendre soin de cet ami qui nous veut du bien et que l’on a parfois du mal à entendre et à comprendre : notre ventre !

Derrière notre nombril s’agite une machinerie complexe au service du processus de vie. Excusez du peu ! Source de plaisir, de création, de transformation, d’émotions, d’intelligence… Il en a bien des choses passionnantes et riches à nous dire, ce ventre !

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La journée est construite autour de 5 pôles : Nature; Alimentation; Naissance-Fertilité; Exploration-Souffle-Centrage et Énergie; Connaissance. Une palette bien pensée où vont se rencontrer nourritures pour l’esprit, nourritures pour les sens, nourritures pour le ventre… Conférences, débats, expérimentations, bien-être. Oui, tout ça rien que pour lui !

Pour tous les bons services rendus, il méritait qu’on le mette à l’honneur, notre bidou ! N’hésitez pas et partez à sa rencontre.

Vous pouvez explorer le programme ici et prendre votre pass – Pass Partout ou Pass Parlà, au choix.

Pour en savoir plus, il y a le site dédié : La Journée du Ventre et/ou Facebook, selon vos affinités : La Journée de la santé naturelle du ventre.

L’autisme, une intelligence atypique

Passionnant !

Invités de « Grand bien vous fasse » et auteurs de l’ouvrage « Éloge des intelligences atypiques : pas comme les autres, plus que les autres »,  David Gourion, psychiatre, et Séverine Leduc, psychologue, spécialisée dans la prise en charge des troubles du spectre autistique, tordent le cou à un certain nombre d’idées reçues sur l’autisme.

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« Les termes péjoratifs sur le trouble du spectre autistique pullulent…

Ali Rebeihi vous propose de découvrir l’intelligence atypique des autistes, particulièrement dans ses formes les moins sévères…

Saviez-vous par exemple que le célèbre naturaliste anglais Charles Darwin, souffrait sans doute d’une forme d’autisme, qui lui permit ces découvertes sur l’évolution de l’espèce humaine et qui changèrent le monde ?

Bien évidemment l’autisme est un handicap, mais nous verrons que leur manière de penser, de voir, de ressentir, le monde est hors-norme…

Dans le même temps, leur hyper-sensorialité, leur hypersensibilité, leur attention au micro-détail, le fait d’être des caméléons sociaux est une source de fatigue et de stress intense…

Il semblerait que ce soit le prix à payer pour leur intelligence atypique…

Comment vivre cette force et cette fragilité ? Comment les aider à exprimer au mieux leur talent pour qu’ils ne souffrent plus à l’école, en famille, au travail, avec leurs amis, dans leurs couples ? Y a-t-il une forte proportion d’autiste chez les surdoués, chez ceux qui sont dotés d’un haut potentiel intellectuel ? »


« Éloge des intelligences atypiques »,  paru aux éditions Odile Jacob.

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Et pour aller plus loin, sur le même thème et avec les mêmes auteurs, vous pouvez écouter également l’émission « La Tête au carré ».

« De nombreuses personnes autistes souffrent à l’école, en entreprise, dans leur famille, de l’incompréhension de leur fonctionnement.

Les personnes autistes ont en effet une façon de penser et d’envisager le monde qui les entoure différente. Dans « Éloge des intelligences atypiques », David Gourion et Séverine Leduc décryptent les spécificités du cerveau autistique, en analysant ses forces et ses fragilités.

Dans notre monde social, avoir un trouble de la relation aux autres est un handicap, mais en quelque sorte c’est injuste.

Comment les aider à s’épanouir, à développer leur intelligence sociale pour qu’elles puissent exprimer toutes leurs potentialités, être reconnues, et ainsi améliorer leur estime de soi ?

À partir d’exemples et de conseils issus de leur pratique, David Gourion et Séverine Leduc nous conduisent à la découverte des intelligences multiples et atypiques. »

La méditation : une révolution dans le cerveau

La méditation, tradition millénaire, a connu un essor considérable depuis une quinzaine d’années et c’est aujourd’hui devenu un sujet incontournable.
Au-delà des effets de mode et des inévitables récupérations commerciales qu’ils génèrent, méditer permet bien de stabiliser les émotions et de calmer le flux incessant, parfois envahissant, des pensées.
Rapidement, avec une pratique régulière, on constate moins de ruminations et moins d’intensité dans l’anticipation anxieuse d’une situation.
Notre humeur s’améliore, nous sommes plus calme, plus stable, et notre attitude face à la vie devient plus positive.
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Morceaux choisis du documentaire :
  • 60 000 pensées se forment chaque jour dans notre esprit, un. zapping permanent…
  • Le cerveau est une formidable machine à produire de la fiction. Il produit une fiction tellement réelle que quand vous imaginez une scène déplaisante, votre coeur s’accélère, vos muscles se tendent. Vous croyez que c’est la réalité.
  • Il arrive que le cerveau soit bloqué sur la mauvaise fréquence : les sentiments d’échec et de culpabilité reviennent en boucle et les pensées se transforment en ruminations.
  • 10 minutes de méditation chaque jour suffirait pour réduire le stress et ses effets néfastes sur la santé.
  • En agissant au coeur de nos cellules, cette gymnastique mentale aurait le pouvoir d’allonger l’espérance de vie : une cure de jouvence et un espoir pour prévenir certaines pathologies du cerveau.
  • La méditation agit sur la plasticité du cerveau.
  • Tout ce que vous apprenez, tout ce que vous vivez, va avoir un impact sur les structures de votre cerveau, la densité de matière grise ou l’épaisseur du cortex va se modifier, en fonction des expertises que vous allez acquérir.
  • La méditation agirait comme une gymnastique capable de muscler certaines aires cérébrales et ralentirait ainsi le vieillissement du cerveau. Plus étonnant encore, cette cure de jouvence agirait même au coeur de nos cellules.

Méditer, c’est cultiver la pleine présence à ce qui est et s’offrir la paix.
Avec les charges quotidiennes qui pèsent sur nos vies, les exigences d’une société en quête de toujours plus, de réactivité, de performance, les sollicitations nombreuses et permanentes, la diversité des émotions qui nous traversent et nous bousculent, calmer notre mental n’est pas un luxe, c’est une nécessité absolue et le plus beau cadeau que l’on puisse se faire.
Alliée santé et amie de notre bien-être, c’est maintenant prouvé, mais la méditation, c’est aussi s’engager pour le bien-vivre du monde dans lequel on évolue.
Se changer pour changer le monde, ça peut commencer par s’accorder 5 minutes quotidiennes pour se poser, observer ses pensées et respirer en conscience.

Alors, on n’hésite plus, on cajole son cerveau :
on s’assoit et on s’offre une pause ! 🙂
Le lien vers le documentaire : Méditation : une révolution dans le cerveau
Le lien vers le débat : Enquête de santé – France 5

Cerveau et psychothérapie

Article écrit par Joris Vanlerberghe pour Prévention Santé

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« Prenons pour exemple la psychanalyse. La psychanalyse est une méthode d’investigation de l’esprit mise au point par Freud dans les années 1900 – 1940. L’absence d’outils permettant de visualiser le fonctionnement cérébral était alors un frein concernant les possibilités de compréhension du cerveau. Ceci n’a heureusement pas arrêté Freud, très désireux d’apprendre et de comprendre le fonctionnement psychique humain. Il propose alors des théories qui vont bouleverser la psychologie d’aujourd’hui, et notamment la psychologie clinique.

La psychanalyse, une psychothérapie

Adepte du divan, du retrait et du libre parler de l’inconscient, il fut l’un des premiers à mettre le patient en souffrance psychique au centre d’une nouvelle technique qu’il appellera alors la psychanalyse.

Moi, ça, surmoi, pulsion de mort, complexe d’œdipe, sexualité infantile, pulsions sexuelles… Tant de mots aujourd’hui acquis dans le vocabulaire des « psys ». Pourtant souvent décriée, la psychanalyse ne permettant pas d’être étudiée de façon scientifique, elle apparaît pour certain comme inutile, dangereuse, voir dogmatique. En réalité, nous savons aujourd’hui que la psychanalyse aide certaines personnes à aller mieux. Jusqu’aux années 2000, nous ne savions pas réellement comment la psychothérapie pouvait aider un patient à aller mieux.

C’est à l’aide d’une conférence d’un grand psychanalyste, neuropsychiatre, éthologue que  je vais appuyer mon article : Le Dr. Boris Cyrulnik.

Le cerveau dans la douleur

Lorsqu’une personne se retrouve en situation d’isolement sensorielle (décès d’un proche, malheureux, dépressif, etc.) on peut voir que les fibres préfrontales ne sont plus stimulées. L’arborisation préfrontale s’arrête donnant l’impression qu’il y a une atrophie, qui, en fait, n’en est pas vraiment une. Effectivement, la réorganisation du milieu (sensoriel) permet aux fibres préfrontales de se redresser et donc cette « fausse-atrophie» disparaît.

Une des choses les plus importantes à comprendre ici, c’est que la forme du cerveau dépend de la structure du contexte. C’est là que la psychothérapie prend forme. En d’autres termes, le fonctionnement du cerveau dépend de l’environnement. Par exemple, une personne parfaitement saine perd son conjoint, alors les fibres préfrontales s’affaisseront.

Le cerveau et la psychothérapie

On va aller plus loin dans l’explication neuro-scientifique et comprendre les conséquences de fibres préfrontales « atrophiées ». Je vais parler un instant de l’amygdale. L’amygdale est le socle neurologique des émotions. Elle fait partie du système limbique qui est impliqué dans la reconnaissance et l’évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l’apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier dans la peur et l’anxiété.

C’est-à-dire que les fibres préfrontales saines vont venir inhiber en quelque sorte les informations sensibles. Non pas dans le sens de donner moins d’informations, mais plutôt amortir leur valence émotionnelle. Le problème serait plutôt pour une personne chez qui ces fibres préfrontales seraient en quelque sorte « atrophiées ».

En effet, vous l’aurez compris, elles ne pourront plus « amortir » le choc émotionnel et donc la moindre information devient pour l’amygdale une alerte intense. Ce qui veut dire que pour une personne ayant ce type de cerveau, le moindre événement est un trauma.

Alors que pour une personne ayant les fibres préfrontales saines, la même information sera par exemple une invitation au jeu, à l’exploration. Ce qui va détruire l’un, va être une information futile pour l’autre.

L’expérience de Mario de Beauregard :

Participant à l’expérience : 30 – 50 personnes / Formation de 3 groupes

1 – Dépression profonde avec psychothérapie, avec IRM 2 – Dépression profonde sans psychothérapie, avec IRM 3 – Parfaite santé, avec IRM.

Groupe 1 : Dépression profonde : IRM + psychothérapie et au bout de quelques mois : Contrôle avec IRM

Le travail de psychothérapie était le suivant : remémoration, imagination, représentation. Résultats : on voit qu’après 3 mois leur cerveau ne fonctionne plus de la même manière. Il y a la partie dorsale du lobe frontal s’est regonflé et consomme de l’énergie.

La partie antérieure de l’Aire Singulaire Antérieure se remet à fonctionner alors que lorsqu’il était déprimé la partie frontale était éteinte et c’était la partie postérieure de l’Aire Singulaire qui consommait de l’énergie. Ce qui veut dire que le cerveau a pris l’habitude de fonctionner différemment sous le simple effet de la psychothérapie.

C’est-à-dire que le milieu agit sur notre fonctionnement cérébrale, mais qu’à l’inverse, on peut agir sur le milieu pour qu’il agisse de manière différente sur notre fonctionnement cérébral ainsi, on ne voit plus le monde de la même manière.

Groupe 2 : Dépression profonde, mais refus de la psychothérapie, contrôle quelques mois plus tard

Le fonctionnement du cerveau n’a pas changé.

Groupe 3 : Parfaite santé : contrôle en même temps que les deux autres groupes, puis quelques mois plus tard, le fonctionnement du cerveau n’a pas changé.

Mario de Beauregard, auteur de cette expérience, a fait plusieurs cohortes, et quelle que soit la méthode psychothérapique les résultats sont les mêmes : qu’il s’agisse de la psychanalyse, de thérapie comportementale, etc. L’intérêt de la psychothérapie, c’est de faire l’effort de remémoration, de parole, d’anticipation, d’imagination.

Lorsque l’on raconte sa vie à un psychologue, on fait un effort d’imagination, d’anticipation, de traitement des images, de parole, de réflexion. C’est cet ensemble d’actions qui va venir structurer le cerveau, le modifier. »

Références :

Plus d’informations sur la neuroplasticité et la dépression : http://www.neuroplasticite.com/mecanismes-neuroplasticite/depression/

Plus d’informations sur la neuro-imagerie : http://www.soutien-psy-en-ligne.fr/blog/neurosciences-therapie/

La conférence de Boris Cyrulnik : Cerveau et psychothérapie

Les étonnantes vertus de la méditation

En apaisant nos esprits, la méditation modifie durablement de nombreuses régions de notre cerveau et stimule la neuroplasticité, la capacité de notre cerveau à acquérir de nouvelles notions et à abandonner des schémas de pensées inadéquats, la capacité à se renouveler… Le cerveau se modifie avec l’expérience et l’entraînement.

« La méditation est une position d’observateur bienveillant, on cherche à se rendre présent. » Christophe André

L’impact de la méditation sur notre humeur, nos modes de fonctionnement, notre façon de regarder le monde et notre santé est considérable.

Médit grenouille

C’est simple, gratuit, praticable partout, avec des formes diversifiées… La prière est une méditation, marcher ou faire la vaisselle en conscience est une méditation, s’habituer à être présent à l’instant est une méditation, faire du yoga est une méditation…

C’est facile à mettre en place et les bienfaits sont innombrables ! Voilà une pratique à la portée de tous qui permet de reprendre le pouvoir sur sa vie, en agissant sur son psychisme et sur sa santé. Alors…

… et si pour prendre soin de nous, on était juste présent… Et si on méditait ?

Un incroyable reportage, à voir et à revoir : Les étonnantes vertus de la méditation