Les abus et traumas changent notre ADN

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La recherche scientifique confirme que les abus et traumas laissent une trace dans l’ADN des victimes et va donc se transmettre d’une génération à l’autre, avec des conséquences dans la vie des descendants n’ayant pas subi eux-mêmes ces chocs émotionnels.

De l’importance impérative de prendre soin de ses blessures et traumas, avec l’aide d’un thérapeute, pour ne pas qu’ils soient au contrôle de nos vies et nous empêchent d’être pleinement vivants.

Un acte responsable et aimant pour soi-même, pour ceux qui arrivent après nous, mais aussi pour toute la lignée familiale dont nous faisons partie…

Reportage à voir ici : Les preuves scientifiques des traumatismes dans l’ADN


Précision importante qu’une collègue a porté à ma connaissance : il semblerait que les travaux de l’étude citée dans le reportage aient été falsifiés par le professeur qui en avait la charge.

Néanmoins, d’autres travaux ont été ou sont menés sur le sujet.

« L’épigénétique est le domaine qui étudie comment l’environnement et l’histoire individuelle influent sur l’expression des gènes, et plus précisément l’ensemble des modifications transmissibles d’une génération à l’autre et réversibles de l’expression génique sans altération des séquences nucléotidiques.

Une étude faite sur une population dont étaient référencés tous les individus ainsi que leur alimentation en fonction des récoltes a montré qu’une grand-mère ayant vécu une famine transmet cette information à sa descendance et par conséquent modifie l’ADN de son petit-fils, qui peut développer des maladies alors qu’il n’a jamais connu de famine (1).

De même, les femmes enceintes durant les événements du 11 septembre 2001 ont montré que l’enfant possédait un taux de cortisol plus élevé (2) (…)

(1) Travaux menés par Le généticien clinique Marcus Pembrey (institut de la santé infantile, University college de Londres) et Lars Olov Bygren (Université d’Umea, Suède)
(2) Recherches de Gerard Essed et Rachel Yehuda.

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L’Emory University School of Medicine, située à Atlanta, aurait publiée une étude dans la revue scientifique Nature Neuroscience. « Les expériences d’un parent, même vécues avant la procréation, influencent à la fois la structure et la fonction du système nerveux des générations suivantes », résume l’étude, rapportée par la BBC.

Ces découvertes fournissent la preuve d’un « héritage transgénérationnel épigénétique » par lequel l’environnement affecte la génétique d’un individu et les générations qui le suivent, conclut le Dr Brian Dia, cité par la BBC. « Il ne fait absolument aucun doute que ce qui se passe dans le sperme et dans l’ovule se transmet aux générations subséquentes », ajoute-t-il.

Pour ceux qui maîtrisent l’anglais, une étude ici : http://www.nature.com/news/fearful-memories-haunt-mouse-descendants-1.14272
ou également, un autre article là : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/science/2013/12/02/003-memoire-transmission-generations.shtml

Le sujet reste donc à questionner et à explorer.